Définition de la douleur
La douleur physique est l’expérience de sensations désagréables voire intolérables si elle est trop violente. Elle est ressentie lorsqu’un tissu organique est endommagé.
Cette « blessure » peut être interne ou externe, visible ou non à l’œil nu.
Ce sont les récepteurs présents dans tous les organes et les viscères, mais aussi sur l’épiderme, qui la déclenchent. Le message de la douleur est transmis au cerveau grâce aux nerfs périphériques. En une fraction de temps infinitésimale, elle se fait alors ressentir à un degré variable.
Lorsque un incident physique ou un traumatisme se produit sur les tissus humains, un message est donc envoyé par les terminaisons nerveuses jusqu’au cerveau qui l’analyse en tant que sensation de « douleur ». En chemin, l'information transite par la moelle épinière qui va déterminer le degré de souffrance à transmettre, et ce en fonction de la provenance et du cheminement au travers des cellules. C’est ainsi qu’elle sera donc perçue comme plus ou moins violente.
La douleur peut provenir d’un dysfonctionnement, d’une maladie, d’une cassure, d’une brûlure, d’une crampe, d’une piqure, d’une altération, d’une quantité incroyable de causes qui ont précédé son ressenti. Elle peut aussi devenir une sorte de signal émis par le corps, pour prévenir du danger quant à l’intégrité physique.
Si personne n’y est insensible, tous les individus ne réagissent pas de la même manière, dépendamment du seuil de tolérance de chacun. Il est commun de la positionner sur une échelle allant de 0 à 10 pour en juger de l’intensité. Certaines personnes seront plus rapidement que d'autres incommodées, certaines dans une cas d'une douleur très vive pourront s'évanouir... tout dépend de la douleur, de la sensibilité générale et au moment où la douleur survient.
On distingue deux types de douleurs. L’une est aigue, soudaine, vive et brève tandis que l’autre est chronique, sourde, permanente. La première peut être causée par une blessure, une fracture, un accident. La deuxième provient le plus souvent d’une maladie, d’une carence. Une douleur aigue peut se transformer en douleur chronique si elle perdure et évolue dans un délai de trois à six mois. La douleur chronique possède des causes inflammatoires, neuropathiques ou cancéreuses.
La douleur suit donc un processus particulier, elle est la conséquence de réactions en chaine. Elle peut se traiter et guérir dans la mesure du possible, à moins de ne devenir chronique. Auquel cas des prescriptions appropriées agissent pour la soulager, faute de l’éliminer totalement.
